Tautogramme (lettre L)
Laura, louable laboureuse, lit laborieusement les louches litanies, la langue luisante, le larynx lumineux ; la lectrice lambda lorgne langoureusement la lune livide lorsque le langage logique lacère largement le lyrisme laiteux.
Le livre lui livre longuement la lourde lassitude...
La logique lambda lui lacérait lumineusement la langue lorsque la lourde louche luisante lui lança langoureusement le langage lyrique longuement lassant.
Louisa, lascivement, lorgna la lune laiteuse ; les lettres lui liquéfiant le larynx.
Le louable livre lui laboura les lobes livides !Lipogramme (sans O)
Marie aime la verdure qui scintille et parfume : l'herbe des champs, les feuilles de palmiers, de bananiers, d'acacias, qui luisent quand la lumière jaillit du ciel mais aussi : le persil, la menthe, le basilic, l'aneth, qu'elle répand, généreusement, dans ses plats expérimentaux.
La liberté permise subissait des revers de médailles. Les gens ivres de sagesse délibéraient subtilement dans des espaces prédéfinis. La masse déferlante ne savait plus que penser réellement.
Fallait-il en rire, en pleurer, crier, hurler jusqu'au délire, défiler à travers les rues des villes, les chemins des campagnes, l'espace de la terre entière ? Y avait-il vraiment danger ? N'était ce qu'une idée sans avenir, sans aucune utilité, aux lendemains incertains ? Finalement, une futilité de plus dans l'univers terrestre !
Mais qu'est-ce qu'une futilité vraiment ? Peut-être n'en est-elle pas une ?
A prendre au sérieux, qui sait !
Fallait-il en rire, en pleurer, crier, hurler jusqu'au délire, défiler à travers les rues des villes, les chemins des campagnes, l'espace de la terre entière ? Y avait-il vraiment danger ? N'était ce qu'une idée sans avenir, sans aucune utilité, aux lendemains incertains ? Finalement, une futilité de plus dans l'univers terrestre !
Mais qu'est-ce qu'une futilité vraiment ? Peut-être n'en est-elle pas une ?
A prendre au sérieux, qui sait !
Texte monosyllabique
Ce jour là, quand je pris le bus très tôt, je vis le ciel tout blanc et tous les gens en noir près du vieux port. "Où sont les morts ? ", me dis-je, gris de peur.
Mais, pas un bruit, pas un son : ni de cris ni de pas ! "Suis-je fou ?", fis-je à part moi.
Qui sait ce qui vit ?
Qui peut voir ce qui meurt ?
Qui veut quoi ?
Dieu n'est plus là quand je crie.
Dieu s'en va quand je sue, quand j'ai faim, quand j'ai froid.
Dieu ne veut pas de moi.
C'est clair, c'est net.
TANT PIS !
Je cours dans la rue. Les bruits jouent sur mes nerfs. Des pas dans la nuit : sueur et peur à la fois. Mon cœur bat fort au fond de mon corps. Plus rien n'a de sens. Un sac de plomb sur le sol, à mes pieds ou bien de l'or. Un sac lourd et dur sous mes mains.
Je cours dans la rue, le froid du vent fend mes joues, le bruit trop lourd des voix, des cris de joie ou de peur et des pleurs sourds joue sur mes nerfs à vif.
Des pas dans la nuit : je sue et je prie tout à la fois ; mon cœur bat fort au fond de mon corps.
Plus rien n'a de sens, tout fout le camp.
Un sac de plomb gît sur le sol, à mes pieds, un sac brun, dur sous mes mains : est-ce bien du plomb ou est-ce de l'or ?
De l'or blanc ou de l'or noir ?
De l'or fin, en tout cas !
C'est à voir...
Catégories grammaticales
Consigne : Ecrire un texte cohérent en utilisant des mots de chaque catégorie grammaticale.
Comme il avait dévoré son dîner trop vite, sans prendre le temps de respirer entre chaque bouchée, des taches brunes maculaient sa jolie chemise blanche et son pantalon aussi avait été sali. "Hélas, pensa le jeune garçon, je suis incapable de rester propre une journée entière !" mais il retrouva rapidement sa gaieté coutumière en entendant le joyeux "plouf" de Roxy, son caniche qui venait de tomber, une fois de plus, dans la piscine.
Quand retentit la sonnerie stridente du collège, car celle-ci sonne tous les jours à heure régulière, les élèves se précipitent vers l'emplacement de leur rangée dans la cour de récréation, où se trouvent les toilettes, et se préparent à rentrer en classe avec leur professeur dès que celui-ci s'exclame "Hourra ! Vous êtes tous là ! Allons-y" et tous, joyeusement se dirigent vers la salle de classe car il est temps de se mettre au travail or ni rien ni personne ne peut changer l'obligation d'étudier.
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